Ville de Conflans-en-Jarnisy

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Patrimoine de Conflans

 

ACTUALITES

 


  • BROCHURE "L'AVENUE DU GENERAL DE GAULLE. RENAISSANCE D'UNE RUE

A l'occasion de l'inauguration de l'avenue du Général de Gaulle, la mairie a édité une brochure retraçant l'histoire de l'avenue du Général de Gaulle et les travaux de requalification. Cette brochure est disponible gracieusement à l'accueil de la mairie. Vous pouvez aussi la feuilleter en version numérisée :

L'avenue du Général de Gaulle. Renaissance d'une rue


  • FILM "UNE RUE" DE JEAN BALCZESAK

Lors de l'inauguration de l'avenue du Général de Gaulle, les habitants ont pu apprécier le film "Une rue" réalisé par Jean Balczesak. Un film d'une durée de 15 mn, retraçant l'histoire de l'avenue du Général de Gaulle, de 1900 à nos jours, avec interview des habitants de la rue.

Ce DVD peut être commandé au secrétariat de la mairie. Il est mis en vente au prix de 15 euros, au profit de l'Association des Fêtes et Manifestations de Conflans. 

Voir la bande-annonce du film UNE RUE

 

 

 

  1. Le chateau-fort
  2. LE PARC D'APREMONT
  3. LE BLASON
  4. Le Calvaire
  5. l'eglise
  6. La chapelle
  7. Le masque de conflans
  8. la mairie, le groupe scolaire paul bert et la justice de paix 

 

 

LE CHATEAU-FORT

 

995 - 1636

Château-fort

 

Construit en 995, puis agrandi et renforcé à diverses reprises, le château-fort de Conflans était situé au sommet d’un plateau escarpé, non loin du confluent de l’Orne et de l’Yron (actuellement, lieu compris entre la rue du Moulin et la rue de la Saulnière).

A son apogée, cette forteresse imposante et fastueuse était constituée d’un donjon (siège et emblème du pouvoir féodal), de nombreuses tours (par exemple, la tour Jehanne, la tour d'Enfer), d’un palais, de plusieurs maisons fortes, d’une chapelle et de dépendances.

Le château était entouré et défendu par une ceinture de haies vives, de deux rangs de fossés, de hautes murailles avec mâchicoulis et meurtrières, d’un double pont-levis muni de herses formées de grosses pièces en bois et revêtues de fer.

La garde du château était assurée en permanence au moyen de huit guetteurs élus chaque année, le jour de la fête de Saint-André, par les habitants du Jarnisy.

Détruit en 1636 par ordre du Cardinal de Richelieu, dévasté définitivement en 1669 après une tentative de reconstruction,
et ascensé en 1707 à Denis Constant, le château de Conflans servit de carrière de pierres pour la région.

Le dessin du château de Conflans est dû à Claude Chastillon, né en 1560, ingénieur topographe en fortifications,
attaché au service du Roi de France Henri IV. Illustration effectuée vers la fin du 16ème siècle.

 

 

LES GRANDES DATES DE L’HISTOIRE DU CHATEAU DE CONFLANS

 

995 -
Construction du château. Jean d’Apremont, premier seigneur de Conflans.  1573 - Construction d’une bascule au pont-levis du château.
1164 -
Acquisition du château par Thierry de Bar, Evêque de Metz.
Travaux de renforcement et construction d’un «beau et noble palais».
 1583 - Réparations importantes au château, sous la direction de Maître Fleurant Prowin,
sculpteur et maçon de son Altesse Royale (la pierre nécessaire fut fournie par la carrière de Mars-la-Tour).
1229 - Construction de l’hôpital de Conflans.   1585 - Mise en état d’arquebuses à croc au château.
1250 - Construction de murailles et creusement de fossés autour du château, par Jacques de Lorraine,
Evêque de Metz.
   1589 -  Aménagement de canonnières dans les murailles du château.
Obturation d’une arcade près de la tour d’Enfer.
1302 - Etablissement de la prévosté de Conflans.     1610 -   Réfection des ponts-levis du château.
1529 - Réparation de la haie vive entourant le château, sous la responsabilité de Didier Paxel.    1624 - Réfection de la partie inférieure des murs de la tour Jehanne et de la tour d’Enfer.
1534 - Réparation de la tour Jehanne, du toit de la chapelle et du toit du bâtiment d’habitation.      1625 -   Construction d’une nouvelle guérite sur la muraille du château.
1542 - Construction d’une plate-forme en bois sur les tours jumelles du château.    1636 - Démolition du château par ordre du Cardinal de Richelieu.
1544 - Construction d’un grand escalier au château
(7 400 fagots furent employés pour cuire la chaux nécessaire aux travaux).
  1650 - Tentative de reconstruction du château par les partisans lorrains.
1545 - Construction du pont sur l’Yron (en remplacement d’un bac).   1669 - Dévastation totale et définitive du château par les Français.
1556 - Construction d’une halle pour le commerce.   1707 - Ascensement des ruines du château à Denis Constant.
1566 - Réparation de la tour de Paradis, de la tour de la Chapelle, de la tour Jehanne et des
verrières du château, sur décision d’Adam de la Tour, Capitaine de Conflans.
   

 

LE PARC D'APREMONT : UN ÉCRIN DE VERDURE AU COEUR DE LA VILLE

   

Remarquable parc boisé de quatre hectares situé au cœur de la ville, le Parc d'Apremont est un lieu de détente et de promenade bien apprécié des habitants de Conflans. Depuis le début du mois de février 2018, des travaux de réhabilitation complète ont commencé, pour une durée de 3 ans.

 

  • Un peu d'histoire

L'histoire de ce parc et de son aménagement est intimement liée à ses racines médiévales.

En effet, l'origine de cet espace boisé, ancien siège de la Chastellenie et Prévôté de Conflans, remonte au Haut Moyen-Âge.

En 995, Jean d'Apremont, Seigneur de Conflans, fait construire près de cet endroit un château fort qui surplombe la rivière. Jusqu'à la Révolution, le parc appartient aux descendants de la famille d'Apremont.

Avant la 2e guerre mondiale, le parc devient la propriété du médecin-général Delporte, d'où le nom de "parc Delporte" encore utilisé parfois par les habitants. A sa mort, sa veuve fait don du parc à l'Evêché de Nancy. En 1974, alors que des promoteurs immobiliers envisagent d'acheter le parc, le Conseil Municipal vote à l'unanimité l'acquisition de cet espace désormais rendu public.

En 1988, il est rebaptisé "Parc d'Apremont", du nom du premier Seigneur de Conflans, bâtisseur du château.

 

  • Un patrimoine naturel remarquable

Aujourd'hui, la commune de Conflans, consciente de la valeur patrimoniale inestimable du parc d'Apremont, a fait procéder à un inventaire des arbres et à une étude de réhabilitation de cet espace.

Ainsi, 572 arbres ont été recensés, avec plusieurs essences parmi lesquelles le hêtre pourpre, le pin laricio, le faux cyprès, le platane, le robinier, le marronnier, le tilleul de Hongrie.

Ces arbres séculaires ordonnent le parc et lui apportent une indéniable qualité paysagère. Ces essences dites "ornementales" sont également accompagnées d'espèces indigènes issues de nos forêts, ce qui participe à l'indispensable biodiversité : l'orme (devenu rare en France, suite à la graphiose qui les a décimés), le frêne, l'érable sycomore, l'érable plane, l'érable champêtre, le tilleul, le merisier, le poirier, le sorbier, le mélèze, le bouleau, le chêne, l'épicéa.

Cet ensemble végétal confère au lieu une note d'apparat et de sérénité que le visiteur apprécie.

A noter un arbre exceptionnel : un très rare sorbier dont l'âge dépasse 150 ans. 

 

 

 

 
 

LE BLASON

 

Il daterait d'avant la destruction du château-fort de Conflans en 1636.

Blasonnement : "De sinople au chevron renversé et ondé d'argent, en chef une montagne surmontée d'un château ruiné d'or".

Traduction. Description (blasonnement) : un écusson vert (sinople est la couleur verte) au chevron renversé et ondé d'argent (c'est la représentation du confluent de l'Orne et de l'Yron), en chef une montagne surmontée d'un château ruiné d'or (au-dessus, une montagne surmonté d'un château en ruines, de couleur jaune).

 

BLASON

 

LE BLASON DE CONFLANS  

 

 

LE CALVAIRE

Le calvaireLe calvaire

 

Situé route d'Abbéville devant le n°15, il fut déplacé en 2007 et installé à l'entrée de l'avenue de la République.

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

L'EGLISE

 

C'est seulement en 1844 que l'église a été construite au milieu du village, sur l'emplacement de l'ancienne chapelle du château de Conflans qui était placée sous l'invocation de Notre-Dame-de-Pitié et qui avait obtenu en 1709 le privilège de messe paroissiale.



  • La première trace écrite de l'histoire de Conflans

La première trace écrite de l'histoire de Conflans concerne effectivement son église.

Très précisément, dans une charte rédigée en l'an 914, l'Abbé Wigeric donne à l'Abbaye de Gorze l'église de Conflans :

In pago vuabrinse, in comitatu Virdunensi, in villa quae dicitur Confluentis, super fluvium qui vocatur Horna, ecclesiam unam, in honore sancti Martini confessoris Christi dedicatam".

Littéralement :

"Dans le pays de la Woëvre, dans le comté de Verdun, dans une ville qui se nomme Conflans, située sur une rivière appelée l'Orne, une église dédiée en l'honneur de Saint-Martin, confesseur du Christ".

Ce premier édifice, dont il ne reste aujourd'hui que l'ossuaire (voir si-dessous), était situé au lieu-dit "La Mère-Eglise", dans l'actuel cimetière. 

 

eglise

 

  • Un bâtiment communal

L'église de Conflans est un bâtiment communal, à double titre :

- c'est le Conseil Municipal de Conflans qui, par délibération prise en 1841, a décidé et financé la construction de l'église actuelle.

- depuis la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat du 9 décembre 1905, les lieux de culte construits avant 1905 sont des biens communaux, avec les obligations d'entretien qui s'attachent au statut de propriétaire


 
 
  • Saint-Martin, patron de l'église de Conflans

Symbole de la valeur universelle du partage, Martin est né en Hongrie en l'an 316. A 15 ans, il entre dans l'armée romaine.

Très jeune, en 337, à la porte d'Amiens, il coupe son manteau avec son épée pour en offrir la moitié à un pauvre qui mourrait de froid. La nuit suivante, il a une vision du Christ portant le manteau partagé !

Il se fait alors baptiser et devient l'ami de l'évêque de Poitiers. Puis il commence une prodigieuse carrière de voyageur et devient à son tour évêque de Tours. Martin meurt le 8 novembre 397 en Touraine. Poitevins et Tourangeaux se disputent pour avoir sa dépouille. Le corps de Martin voyage en barque sur la Loire jusqu'à Tours. Sur son passage, tout refleurit. Ainsi naît l'expression «l'été de la Saint-Martin» pour les beaux jours de novembre.

 

 

  • Travaux de restauration
  • 2009 : Restauration du clocher et de la façade
  • 2010 : Restauration de la toiture et des murs extérieurs
  • 2011 : Restauration intérieure en 2011
Tout savoir sur les travayx de restauration de l'église de Conflans : cliquez ici


Les dates marquantes de l'histoire de l'église de Conflans

 

1841 -
Projet de construction de l'église établi par M. Bauchet, architecte à Briey, à la demande du Conseil Municipal.
1844 -
Achèvement des travaux de construction de l'église.
1864 -
Réception des cloches.
1924 -
Lourds travaux de réfection après la Grande Guerre, durant laquelle l'église a servi d'hôpital pour les soldats blessés.
1927 - Construction d'une tribune pour la chorale.
1950 -
Modernisation intérieure de l'église. Installation de nouveaux vitraux et du chauffage central.
1966 -
Acquisition d'un orgue (en remplacement de l'harmonium).
1994 -
A l'occasion de travaux de réfection intérieure, dédicace de l'église par Monseigneur Jean-Paul Jaeger, Evêque de Nancy, avec dépôt dans l'autel majeur de reliques de saints martyrs : Palmatius, Maxence, Constance, Crescence et Justin.
2009 -
Restauration du clocher et de la façade

 

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LA CHAPELLE

 

 

L'ossuaire de la Mère-Eglise est situé dans le cimetière de Conflans.

 

Il est inscrit au titre des Monuments Historiques. Il s'agit d'une reconnaissance d’intérêt public pour les monuments, qui concerne plus spécifiquement l’art et l’histoire attachés au monument, et constitue une servitude d’utilité publique. Il existe deux niveaux de protection :

- le classement
- l'inscription simple au titre des monuments historiques.
 

On dit d'un bien, dans le premier cas, qu'il est "classé", et dans le second cas, qu'il est "inscrit".

Chapelle de la Mère Eglise

 

 

 

 

   

LE MASQUE

Masque

 

Il est découvert avec deux vases en terre, un couteau, des restes de bois, des clous et du fer ; il se trouvait probablement dans une sépulture. Il s'agit d'un masque faisant partie d'un casque à charnière et destiné à couvrir la face, probablement d'un officier romain.

L'objet pèse 785g et mesure 19 centimètres de haut sur 19,5 de large. Il est très mince, environ un millimètre d'épaisseur. Il a subi quelques détériorations lors de  son exhumation (au front et à la joue gauche).

Le bronze est donné, à l'époque, à un officier en retraite du secteur. Le Docteur Coliez, de Longwy, l'obtient par échange. 

L'académicien Henry de Montherlant devient par la suite son propriétaire. Mais à la mort de ce dernier en 1972, un mouvement de protestation se dessine dans le monde de l'histoire et de l'archéologie lorraine : Henry de Montherlant souhaitait emporter dans sa tombe le célèbre « masque de Conflans ». Découvrez la video de la déclaration d'Henry de Montherlant présentant le masque de Conflans sur le site de l'Ina (à la mn 00:4:51).

Robert Delhinger, historien lorrain, estime que ce document de l'époque gallo-romaine doit rester au service de l'humanité, idée partagée par ceux qui ont pris conscience de la valeur de ce bronze.

Dès qu'il eu connaissance de ce problème, le docteur Hubert Martin, député-maire de Briey, intervient auprès du ministère des Affaires culturelles qui prend alors contact avec l'héritier du célèbre écrivain. Ce dernier lui assure formellement que Henry de Montherlant n'emportera pas le bronze dans sa tombe.

Novembre 2017, le Masque de Conflans est vendu aux enchères

Le 7 novembre 2017, Jean-Claude Barat, fils adoptif d'Henry de Montherlant et son exécuteur testamentaire, met en vente la collection d'antiquités d'Henry de Montherlant chez Artcurial à Paris. Le Masque de Conflans sera acquis pour la somme de 117 000 euros.

Le Masque de Conflans est déclaré "Trésor National" par le Ministère de la Culture Par avis n° 2017-16, la Commission Consultative des Trésors Nationaux, réunie en date du 15 novembre 2017, déclare que le Masque de Conflans "présente un intérêt majeur pour le patrimoine national du point de vue de l'histoire et de l'art, et doit être considéré comme Trésor National", et a émis un avis favorable au refus du certificat d'exportation demandé par le nouveau propriétaire du Masque de Conflans.

Acquisition du Maque de Conflans par le Musée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye

Bien consciente de la valeur patrimoniale exceptionnelle du Masque de Conflans comme rare témoin de la présence de l'armée romaine en Gaule à l'époque impériale, le Musée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye entreprend les démarches pour acquérir l'objet. Ce qui sera fait à l'automne 2019, avec l'aide d'une fondation luxembourgeoise de mécénat d'objets d'art. Aujourd'hui, le Masque de Conflans est en cours de restauration, puis fera l'objet d'une exposition au Musée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye.  

 
 
 

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LA MAIRIE, LE GROUPE SCOLAIRE PAUL BERT ET LA JUSTICE DE PAIX

 

La construction du bâtiment de la mairie qui regroupe également le groupe scolaire Paul Bert et la justice de paix a marqué l'histoire de Conflans.

La mairie se trouve place Aristide Briand.

Aristide Briand (1862-1932) : homme politique et diplomate français qui a occupé de hautes fonctions au sein du Gouvernement français : onze fois président du conseil (c'est-à-dire chef du gouvernement) et plus de vingt fois ministre, le plus souvent des Affaires étrangères.

 

 

La construction du bâtiment de la mairie

 

1929 : Monsieur Paul Filiot, nouveau maire de Conflans et  son Conseil Municipal, font de l'école le sujet principal de leurs préoccupations. Les quatre classes sont surchargées, l'école des garçons et l'école des filles sont situées dans des lieux différents et assez éloignés les uns des autres. Enfin, les locaux scolaires présentent un grand état de vétusté.

1931
: la création de la 5e classe à la rentrée scolaire n'a pas réglé vraiment le problème de l'accueil des élèves conflanais.

1933 : établissement d'un projet de construction d'un bâtiment destiné à abriter un groupe scolaire de 6 classes (3 classes pour l'école des garçons, 3 classes pour l'école des filles), la mairie, et la justice de paix. 2

Dans ce projet, on trouve également :

  • une salle d'enseignement technique et de cours post-scolaires. 
  • un préau fermé pouvant servir de salle de classe.
  • 6 logements d'enseignants.
  • des douches municipales. 
  • un bureau pour la caisse d'épargne.
  • les services municipaux.
  • une salle des fêtes et une salle de bal. 

Pour dégager l'espace nécessaire à la construction de cet important complexe mairie / groupe scolaire / justice de paix, il est décidé d'acquérir et de démolir plusieurs immeubles : la boucherie-charcuterie Lecourtier, l'hôtel-restaurant-café du Commerce, la mairie, le presbytère et le magasin de tissus Metterson.

septembre 1936 : la construction du bâtiment "groupe scolaire / mairie / justice de paix" a été classée par délibération de la Commission Nationale comme "grands travaux contre le chômage". Une décision qui permet à la ville de Conflans de disposer d'un emprunt plus important à un taux plus avantageux.

1er octobre 1936 : début des travaux de construction du bâtiment.

1er octobre 1937 : première rentrée des classes au groupe scolaire Paul Bert, dans un bâtiment dont beaucoup de travaux de construction restent à achever.

24 juillet 1937 : Le Conseil Municipal décide de donner le nom de "Paul Bert" au groupe scolaire.

Paul Bert : physiologiste et homme politique né en 1833 à Auxerre (Yonne).Il découvrit les lois physiques qui régissent les échanges gazeux entre l'air et le sang au niveau des alvéoles pulmonaires. Député républicain de l'Yonne en 1872, il fut Ministre de l'Instruction Publique en 1881 et 1882. Dans le cadre des réformes de l'Education Nationale, il fit adopter l'enseignement gratuit et obligatoire. Nommé ensuite Résident Général au Tonkin, il mourut à Hanoï en 1886.



L'inauguration officielle du bâtiment

 

L'inauguration officielle du complexe mairie / groupe scolaire / justice de paix / caisse d'épargne / douches municipales eut lieu le 1er octobre 1938, par le Président de la République Albert Lebrun.

Albert Lebrun (1871-1950). Homme politique originaire de Mercy-le-Haut. Major de l'Ecole Polytechnique (1890) et de l'Ecole des Mines (1896). Député de Briey (1900-1920). Président du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle (1906-1932). Sénateur de Meurthe-et-Moselle (1920-1932). Président de la République (1932-1940).



La construction du complexe mairie / groupe scolaire Paul Bert /justice de paix : un événement architectural


Cet évènement architectural a justifié l'édition d'un tiré à part du magazine "La construction moderne. Revue hebdomadaire d'architecture" du 18 décembre 1938.                  

Dans ce tiré à part, sont regroupés trois chefs-d'œuvre d'architecture

  • une clinique médico-chirurgicale, rue Jules Guesde, à Paris.
  • une grande villa à Boulieu-les-Annonay (Ardèche).
  • la mairie / groupe scolaire Paul Bert / justice de paix à Conflans.

Note. Certaines informations contenues sur cette page sont issues des "Cahiers du Jarnisy. Revue d'histoire et de géographie locales". En particulier,

-     n° 4. 1990. "Mme Yvonne Dony, institutrice à Conflans. Toute une vie consacrée à l'école publique". Interview réalisée par M. Daniel Gondelbert, historien.
-     n° 8. 1992. "Le groupe scolaire Paul Bert de Conflans-en-Jarnisy". Article rédigé par M. Daniel Gondelbert, historien.

 

 

 

 

 

 

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